mardi 9 août 2016

Jour 11 - Passo Bernina et St. Moritz

Au lever, le temps est très gris. La météo annonce de la pluie sur St. Moritz dès le matin et des éclaircies à Alp Grum. À la réception, on me remet une carte à puce me donnant accès gratuitement aux télécabines, bus et trains de la région. Avoir su, j'aurais eu 40CHF de plus dans mes poches avec la montée au Diavolezza gratuite.

Je prends donc la direction d'Alp Grum en train avec mon vélo. Dans le train, on m'explique que la carte n'inclus pas le transport du vélo. Je paie et j'oubli de présenter ma carte demi-tarif, je vais m'en rappeler la prochaine fois. 


Dès que je mets les pieds dans le train, il commence à pleuvoir. Avec une peu de chance, ce sera sec en haut. Arrivé à Ospizio Bernina, la pluie s'intensifie. Puisque je veux monter au Passo Bernina, je descends à cette gare et j'entreprends le dénivelé qui mène vers le sommet du col par le sentier de vélo de montagne. 


Arrivé au sommet du col, c'est le déluge. Photo en vitesse et descente par le sentier par lequel j'arrive. Petit détail, je suis parti en short et cuissard sans mon pantalon de pluie et sans mes couvres chaussures. Il faisait 16C en partant de St-Moritz et ça descendu très vite en haut. En 5 minutes, je suis mouillé bord en bord sauf pour le haut du corps. 




Je poursuis mon chemin vers Diavolezza par le sentier en pensant que la pluie va s'arrêter. Erreur. 8km sous une pluie forte m'oblige à sortir du sentier pour rejoindre la route pour rentrer en train à partir de Diavolezza. Tous le bas du corps est détrempé. La température a déjà chuté à 5C. Je suis gelé et j'ai les pieds qui trempent dans mes bas de laine plein d'eau dans mes souliers que je pensais plus résistant à l'eau. La GoPro a enregistré toute l'aventure, bien qu'avec la pluie, on ne verra pas grand-chose.



La descente sur la route est plus juteuse puisque les pneus me retournent l'eau de la chaussée. Dans le sentier, c'était la boue.


En arrivant à l'hôtel, douche chaude, lavage et séchage des vêtements. J'ignore si mes souliers seront secs pour demain. Pour le moment, ils sont encore détrempés. 

Pour le lunch, je me rends au petit centre-ville de St. Moritz. Tout est fermé jusqu'à 14h, donc ça me laisse le temps pour luncher et commencer à écrire un peu. Le temps va s'éclaircir presque le temps du lunch. Je m'installe sur une terrasse et une averse se met de la partie avant la fin de mon assiette. 

J'ai le temps de marcher un peu et dès 14h, l'heure de l'ouverture des boutiques, les orages et pluies reprennent. Drôle de timing. Les touristes n'ont d'autres choix que de magasiner d'une boutique à l'autre. 





Je fais une pause dans un magasin de montres et je reprends la route vers la gare. Il faut que je marche 10 minutes sous la pluie battante jusqu'à la gare pour retourner en train à mon hôtel. Attendre à l'arrêt du bus sans abri, vaut mieux marcher.




En sortant du train, une éclaircie passagère et la pluie se remet toute la soirée. 


Hier lors de mon court trajet sur le Bernina Express entre Brusio et Diavolezza, j'ai oublié d'écrire un commentaire. Ce chemin de fer est impressionnant non seulement pour le paysage, la pente, les ponts et tunnels, mais également pour son ingéniosité. Il monte plus de 1500 mètres de dénivelé sur une pente impressionnante. Sur le réseau Suisse, à plusieurs endroits où la pente est importante (par exemple pour monter à Zermatt ou entre Appenzell et St. Gall), les trains sont équipés de système à crémaillère. Sur la ligne du Bernina Express, du moins la section que j'ai fait, les locomotives sont assez puissantes pour monter ou freiner en descente le train sans l'aide d'un système à crémaillère. 

On devrait apprendre de l'ingéniosité Suisse chez nous pour le développement des futures voies ferrées. 



Il pleut toujours en écrivant ce journal, donc après le repos forcé de vélo cet PM, le reste de la semaine s'annonce froid mais très beau. Il me reste encore deux jours à St. Moritz. Je vais donc remonter à Alp Grum et redescendre jusqu'à St. Moritz et faire la PanoramaTrail dans les hauteurs de St. Moritz. 

Après, je me déplace à Davos avec un arrêt sous le pont de Landwasser à Filisur.

-----

Ici, le même parfum est porté par beaucoup de femmes, en ville comme en sentier. C'est également le même que j'ai senti partout depuis mon arrivée. Il s'agit probablement d'une nouveauté 2016 que toutes les femmes ont. Vous savez, j'ai le nez de Jean-Baptiste Grenouille, et non pas celui de Cyrano de Bergerac. 

-----

Parlant de nez, ça fume beaucoup ici. Pour un non-fumeur, c'est envahissant sur les terrasses, dans les refuges ou aux restaurants, en attendant le train ou le bus et même dans les sentiers. Il y a même des cyclistes qui s'arrêtent pour en griller une avant de poursuivre la route. 


1 commentaire:

Anonyme a dit...

Magnifique voyage !!!! Mais ouff il faut de bonnes jambes ...velo de montagne ...ne doit pas être facile !
Magnifiques photos et les informations très interessantes. Ça fait rêver !!! Et j'espère bien y aller un jour. Demain le temps devrait être clément et vos pieds ....j'espère bien au sec ....! En passant j'aime bien vos amis les vaches et les chèvres, elles ont l'air très sympathiques ! :-) et le parfum j'espère pour vous qu'il sent bon ! Bon voyage.

Publier un commentaire