dimanche 7 août 2016

Jour 9 - MTB à Livigno

Commençons par le point le moins bon de la journée. Le déjeuner est nul et pourtant il y a plein de cyclistes ici. Un mini croissant et un café n'est pas très énergisant surtout que je ne bois pas de café. J'ai fait remplacer par un jus d'orange. J'avais oublié que le jus d'orange en Italie est rosé. Il devrait appeler ça jus rosé, pas jus d'orange. Une barre énergétique m'a supporté jusqu'au lunch à 12h. 

Maintenant, que le fun commence. 

À 9h00, le Mottolino BikePark ouvre ses portes. Il en coûtera 23€ pour une demie journée entre 9h et 13h. Je descends donc vers la télécabine qui mène au sommet à 2300 mètres. Livigno étant situé à 1800 mètres, il s'agit donc de descentes de quelques 500 mètres à chaque fois, et il y a même du dénivelé positif, même en descendant.


Je ne connais pas le terrain, donc la première descente sera sur un sentier facile, marqué en bleu. Facile mon œil. On n'est pas au Mont Oak ou à Bromont. Ça descend. Il faut dire que le dénivelé est important mais qu'on est dans des conditions presque de hautes montagnes. Le paysage est vraiment hot. Montagnes de plus de 3000 mètres tout autour. Les plus hauts sommets portent une tuque blanche puisqu'il fait froid.


Dès ma première descente, je sors des sentiers et me dirige dans le petit, très petit village au Passo Eira à 2208 mètres un peu plus bas. Photo et je remonte sur un sentier de randonnée pour rejoindre mon sentier de MTB. 


Je rejoindrais la télécabine pour remonter à nouveau. 



À ma seconde tentative, en arrivant en haut, il est possible d'emprunter un sentier pour randonneurs pour monter beaucoup plus haut, jusqu'à près de 2500 mètres. Je ferai le chemin jusqu'à 2400 tout juste pour enregistrer sur mon GPS. On voit plus bas le petit village de Giambre.


Retour au Mottolino, et j'augmente la difficulté. On passe au rouge. 



La différence avec la première descente est que les virages sont plus serrés et beaucoup plus pentus. Il y a également plus d'obstacles comme d'énormes racines et les parois rocheuses.


Il y a également des sauts et des passerelles. Je me contente que des passerelles qui à certains endroits sont assez pentues. 



Troisième descente, je demeure dans le rouge mais je change de parcours. Celui-ci sera vraiment plus difficile avec des descentes dans des cours d'eau, et roches boueuses. Ce sera un peu plus long que les deux premières descentes. Arrivé en bas, il est déjà 11h45, je décide de me rendre au village pour luncher. Pasta et je retourne juste avant 13h pour une dernière montée.

Puisque j'avais oublié de mettre mon cuissard ce matin, et que je me suis fait brasser le popotin, j'opte pour le parcours le plus à gauche du site pour me rapprocher de mon hôtel une fois plus bas. Il s'agit d'un rouge à nouveau. 



Lorsque le sentier croise la route qui mène au Passo d'Eira, je sors du site et complète la descente jusqu'à l'hôtel me changer. C'est plus vite que de monter les 100 mètres de dénivelé.

Je me dirige donc vers le Carossello 3000, le sommet de l'autre côté de la vallée. Celui-ci culmine à 2700 mètres. Il faut prendre deux remontés en télécabine. Ça manque de modernité de ce côté. Il n'y a personne qui monte contrairement à Mottolino pour lequel il faut attendre 15 à 20 minutes dans la file d'attente. Ici, les cabines sont toutes petites. Le vélo doit monter dans la cabine suivante. Il y aura un transfert à 2400 mètres. 

J'installe ma Gopro et je me lance. Il faut encore monter plusieurs mètres avant d'arriver au début de la première single trail, et à certains endroits, c'est vraiment un beau terrain de jeux. 




Ici, une vache bloque mon passage. Je m'approche lentement et lui demande si je peux passer (à voir sur GoPro). Elle se tasse finalement. Je dois surveiller son chum un peu plus bas. Avec mon sac rouge, je ne voudrais pas qu'il décide de me courir après avec ses cornes pointues. 


Un peu plus loin, un autre qui se la coule douce. 


À partir des 2700 mètres, on voit clairement le Mottolino de l'autre côté à seulement 2300 mètres. De ce côté-ci, je croise rarement des vététistes. Ici, il m'en a coûté 19€ pour une montée et demie en télécabine. Contrairement à l'autre côté, les distances sont beaucoup plus longues pour chacun des sentiers. 




Dernière descente, je me dirige vers le nord pour aboutir au nord de Livigno et faire la piste cyclable qui longe la vallée. 






Aujourd'hui, 23km en sentiers à Mottolino en AM, et 39km en sentiers au Carossello en PM. Ma suspension arrière ne fonctionne plus depuis le milieu de l'après-midi, je vais attendre à St. Moritz pour faire réparer. 

Retour à 18h à l'hôtel. Je suis brulé et demain je dois me taper une montée jusqu’à 2300 mètres, et là, pas de bus en cas de besoin. Il faudra pédaler jusqu'en haut.

Au fait, pour éviter de remonter à pied après le souper, je décide de manger à l'hôtel. Erreur. Ce n'est pas mangeable et ça manque sérieusement d'originalité. Le menu n'est pas très varié : un menu pour enfant à 17€, un menu léger à 25€ et le menu vététiste à 35€. Même les cuisines ne se sont pas modernisée. Il n'y a que le sorbet à la lime qui était bon. Demain j'aurais au moins droit à un mini croissant avec du sucre en poudre dessus pour ma journée de transit.



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