vendredi 5 août 2016

Jour 7 - Scuol vers Santa Maria Val Mustair

La nuit a été orageuse et humide. Le lavage de la veille n'a pas séché et le tout, encore mouillé, a été déposé dans le bagage qui lui a quitté avant moi. 

La vieille dame a passé la nuit à l'hôpital par recommandation du médecin. Elle y séjourne avec d'autres blessées du MTB. Son bagage est demeuré à sa chambre et son chum Patrick s'occupera de venir la chercher demain et récupérer vélo et bagage en même temps.

Au lever, la pluie tombe toujours. Je déjeune et quitte lentement. Je me dirige vers la station de train sans penser à regarder l'horaire des trains. J'ai pourtant l'application CFF mais étant donné que je faisais normalement le sentier entre Scuol et Val Mustair, je ne pensais pas regarder. Arrivé à la gare, je manque le train de 2 minutes et j'ai attendu le suivant pendant une heure.






Suivant les conseils des guides rencontrés mercredi, il a été préférable d'opter pour le train. Les routes étaient déjà très drainées, donc en sentier, même à deux, l'option du train aurait de toute façon été retenue. 

En me rendant à Scuol mardi, j'avais remarqué que l'eau des rivières était blanche bleutée. Elle descend des hauteurs qui prend souvent source au pied des glaciers. Aujourd'hui, l'eau était brune, chargée des débris qui descendent des montagnes. Signe qu'il a plu beaucoup depuis hier soir.


Il faudra 37 minutes en train entre Scuol et Vernez. Après, transfert en autobus pendant une heure par l'Ofenpass à 2149 mètres. Durant toute la montée, on n'y voyait rien. Dommage, les paysages des cols sont toujours impressionnants.



Les maisons à Appenzell et dans le Grisons sont toutes peintes différemment. Ici, le propriétaire en avait probablement assez de se faire voler son vélo, qu'il l'a peinturé sur la façade de son hôtel. 


L'arrêt d'autobus à Val Mustair est au pied du Passo Umbrail, qui lui mène au Passo dello Stelvio plus haut. En arrivant, je fais du tourisme dans le village avant de me rendre à mon hôtel. Il pleut toujours abondamment. 






En arrivant à la réception, mon bagage n'y était pas. Probablement qu'il voyage via une autre route ou en vélo. Pour remiser mon vélo pour la nuit, je dois descendre dans le sous-sol de l'hôtel. Cet hôtel semble être une ancienne forteresse reconvertie en hôtel. Ma chambre, à l'inverse du décor rustique est aux couleurs d'un chalet suisse avec ses boiseries. Les plafonds y sont très bas et je dois même me pencher pour passer d'une section à l'autre, incluant par la petite porte de la chambre.




Premier truc que je fais en m'installant, est de consulter la météo en haut. À vrai dire, je vais voir les webcams en direct. Sans surprise, il neige au sommet. La température y était de -9C vers 13h et +1C à 15h. Ça se réchauffe mais ceci annonce des conditions difficiles à ces altitudes pour le MTB. Il faudra trouver encore une fois un autre plan. Le passage au Passo Umbrail est obligatoire pour poursuivre ma route. La montée au Stelvio est optionnelle mais presqu'obligatoire pour le défi.




À 18h, je vois de ma fenêtre que le sommet blanchi encore. Il pleut toujours sur Val Mustair. Les webcams confirment également ce que je vois. Pour le moment, les sentiers sont recouverts de neige. Chose certaine, il restera des traces demain dans les sentiers, je devrai donc descendre par la route, beaucoup plus sécuritaire. Ça me permettra de redescendre vers Bormio, route que j'avais déjà fait en juin 2014. Ceci aura comme conséquence de rallonger mon trajet. Il faudra là encore revoir mes plans demain matin.




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